Simon [promo 2015] : « Combler une réelle faille de sécurité » - Efrei

Ce module a été développé afin de rendre le site Efrei accessible au plus grand nombre.

Si malgré notre vigilance, vous rencontriez le moindre problème d’accessibilité sur notre site, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse site-groupe@efrei.fr ou par téléphone au +33 188 289 000.

23 Juin 2014
Alumni
  • Partager sur Twitter
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Linkedin
  • Partager sur Google+

Simon [promo 2015] est un Efreien de 22 ans passionné par la programmation depuis son adolescence. Imaginer ses propres solutions est l’un de ses moyens d’expression. C’est ainsi qu’au cours de son cursus à l’Efrei il a créé SecuriTable, un système de mot de passe novateur et plus sécurisé. Entretien.

élèves ingénieur Efrei

 

Simon, tu es en Master 1 « Architecture et Système d’information » et tu viens de créer SecuriTable. En quoi consiste ton projet ?

SecuriTable est un système de mot de passe innovant basé sur la lecture d’un tableau à chiffres et bien plus sécurisé que ce qui existe déjà sur les ordinateurs, smartphones et autres tablettes. Pour tenter d’être clair, imaginez-vous un tableau de 81 cases soit un carré de 9×9, chacune contenant un chiffre aléatoire entre 1 et 9. Pour définir son mot de passe, l’utilisateur doit choisir quatre cases sans tenir compte du contenu de ces cases. Il choisit donc des emplacements et non des chiffres. A chaque fois qu’il souhaitera déverrouiller son appareil, les chiffres inscrits dans les cases sont modifiées de manière aléatoire et, pour le débloquer, l’utilisateur devra taper sur les mêmes touches que celles choisies lors de la définition de son mot de passe.

Je vous invite à aller sur le site Internet dédié au projet afin de découvrir le concept, notamment grâce à une page où vous pourrez le tester et configurer votre propre mot de passe.

Comment as-tu imaginé un tel concept ?

SecuriTable est né d’un besoin. Je me suis rendu compte, au fil du temps, que j’avais retenu de manière inconsciente tous les mots de passe des smartphones de mes amis à force de les fréquenter quotidiennement et de les voir déverrouiller leurs appareils. C’est parce que leur téléphones n’étaient plus protégés vis-à-vis de moi que j’ai réalisé qu’il y avait une réelle faille de sécurité au niveau des mots de passe. Désormais, même si quelqu’un retient votre code, il ne pourra pas le retaper et déverrouiller votre appareil puisque le code ne sera plus le même.

Quelles difficultés as-tu rencontré pour réaliser SecuriTable ?

L’idée est vieille et l’histoire de ce concept est longue. Elle a commencé à germer dans ma tête en mars 2012, quand j’étais en L2. Quelques mois plus tard, j’ai décidé de concevoir un premier prototype de mon projet. C’est face à l’enthousiasme de mon entourage que j’ai poursuivi mes recherches et imaginé un projet plus grand. Après des semaines entières passées à tester, rechercher et m’acharner, je me suis heurté à de nombreux obstacles et ce, malgré mon obstination –demande de conseils à des experts, participation à un concours, présentation de mon projet à des entreprises…

C’est en janvier 2014, en rencontrant Philippe [promo 2007], le vice-président de l’AIEfrei, que j’ai solutionné mon problème : il m’a parlé de l’Open Source. J’étais de nouveau convaincu que ce projet me permettrait d’avoir une identité numérique forte et intéressante et constituerait un vrai plus sur mon CV. Travail de remise à jour du code et des différentes versions, recherches sur le monde de l’Open Source, choix d’une licence, création du site Internet et lancement d’une communication se sont ensuivis; tout cela, en parallèle de mes études. Et même si c’était une charge de travail supplémentaire, quand on a un objectif à atteindre, on peut largement sacrifier quelques nuits de sommeil !

 

Quelles sont les prochaines étapes de lancement de ton projet ?

J’ai déjà créé des prototypes de mon projet qui s’appliquent aux ordinateurs et aux téléphones sous Android. Le code est publié dans différents langages de façon à toucher la population de développeurs la plus large possible mais j’envisage de faire vivre le projet le plus longtemps possible… Pourquoi pas en réalisant des prototypes sous d’autres plateformes (Windows Phone) pour pousser les entreprises à découvrir et adopter le concept.

Pour l’instant, je réfléchis à un nouveau projet qui verra le jour d’ici 2016.

 

Voir aussi : l’article de l’AIEfrei