Tout ingénieur devrait savoir conter ou – a minima – exposer un projet, un parcours, une expertise ou une simple idée et ce de manière captivante. Les étudiants Efrei Paris de L1 ont depuis deux ans un rendez-vous qui leur est propre : avec le projet et concours « Contes et Conteurs », ils doivent rédiger puis conter un conte sur la thématique de la tolérance face à un jury mixte constitué d’enfants et d’enseignants, de membres de la direction de l’école et de cadres issus des entreprises.
L’objectif de ce projet pédagogique basée sur des soft-skills spécifiques (expression écrite et structuration d’un récit, créativité, adaptation à une cible, art de la narration, incarnation du discours) consiste à réconcilier les étudiants avec la langue et l’argumentation dans le cadre d’un récit, à stimuler leur esprit créatif autant que leur capacité à captiver l’attention d’un auditoire donné, enfin à développer des talents d’orateur autour d’une thématique fédératrice.
Pour cette seconde édition, la visioconférence s’est imposée d’elle-même comme un exercice de style imposée aux étudiants.
Cette épreuve, entièrement intégrée au cursus, permet de bénéficier de points de bonus sur un projet semestriel et d’abonnements (journal Le Monde, Sciences & Vie), elle intègre aussi des lectures publiques (partenariats du département SHC : écoles maternelles, médiathèques de Villejuif, hôpital de Villejuif – service des enfants atteints d’un cancer) et démontre l’importance des compétences « humaines » au sein du Programme Grande Ecole à Efrei Paris.
Le projet et concours des meilleurs « Contes et conteurs », mené en première année du cycle préparatoire intégré, s’inscrit dans un dispositif pédagogique au long cours : en deuxième année, les élèves-ingénieurs sont effectivement confrontés, depuis 9 ans, à un projet qui mêle rhétorique et argumentation dans le cadre du concours des meilleurs « Grands discours » puis, en troisième année, ils éprouvent leurs talents littéraires et leur sensibilité, leurs valeurs aussi bien, dans le cadre de la création d’une nouvelle. Les soft-skills font ainsi l’objet d’exercices variés et stimulants, des exercices qui tordent le cou aux stéréotypes et permettent, en même temps, de développer la confiance et la créativité, l’audace aussi, des qualités et des compétences humaines essentielles.