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Thomas Zwetyenga, élève-ingénieur en 2e année de cycle ingénieur, se prépare à retourner au Japon pour sa dernière année d’études d’ingénieur. Une année pendant laquelle il effectuera un stage en entreprise et un semestre en stage recherche dans le laboratoire de l’Université de Nagoya.
Si Thomas a toujours été attiré par le Japon, c’est au contact des étudiants japonais venus lors de la Spring School à Efrei qu’il tombe sous le charme de la culture nippone. Là, c’est le déclic, Thomas n’a plus qu’un objectif en tête : faire une partie de ses études d’ingénieur au Japon voire même y trouver un stage. Pour atteindre son objectif, Thomas s’y prépare longtemps à l’avance. Retour sur son parcours.
Dès la première année, Thomas choisit de débuter le japonais comme seconde langue étrangère parmi un large choix proposé par l’école d’ingénieur : mandarin, japonais, espagnol, allemand… « L’objectif n’est pas de devenir bilingue avec ces cours, mais c’est une initiation qui permet d’avoir les bases pour se débrouiller sur place » témoigne Thomas.
Suite à la Spring School, Thomas décide de s’investir dans l’association Efrei International. Il y rencontre de nombreux étudiants internationaux et devient très ami avec certains d’entre eux. « Lorsque je me suis rendu au Japon, cela a été un vrai plaisir de retrouver mes amis japonais dans un autre contexte. Les rôles étaient inversés, c’était eux qui me faisaient visiter leur pays. Et puis surtout mes relations m’ont beaucoup servi par la suite. » raconte Thomas.
« Comme j’étais impatient de visiter le Japon et que je souhaitais mieux parler la langue, j’ai choisi d’effectuer un stage linguistique de 3 mois à Hokkaido. D’une pierre, deux coups : ça m’a permis de valider ma deuxième immersion obligatoire à l’international ! » s’exclame Thomas.
« Je ne connaissais personne là-bas. J’ai rencontré des personnes adorables avec qui j’ai énormément appris. Le fait de devoir me débrouiller seul au Japon et d’avoir choisi une ville où quasiment personne ne parle anglais a été une super expérience pour moi. Ca a été dur au début mais j’ai vraiment appris à me débrouiller en japonais. A la fin, je commençais à penser en japonais, je ne passais plus par le français. »
« Pour trouver un stage au Japon, il faut s’y prendre environ 9 mois à l’avance. Le temps de trouver des pistes, rédiger son CV et sa lettre de motivation en anglais et en japonais, passer des entretiens de recrutement via Skype… » conseille Thomas.
« Avoir des amis à l’étranger facilite énormément de choses. Pour ma part, mes amies japonaises m’ont donné des pistes de stages et d’entreprises à démarche. Elles m’ont aussi donné des conseils pour éviter de commettre des impairs culturels. On réalise que se créer un réseau international est très important. »
« C’est pareil, j’ai demandé à mes amis de me faire un retour sur mon CV et ma lettre de motivation. Je les avais rédigées en deux versions : anglaises et japonaises. Une fois que j’avais repéré des missions de stages, je consultais les profils sur LinkedIn pour voir quelles technologies les personnes devaient maîtriser et je me formais avec des tutos dessus.
« Lorsque j’ai passé des entretiens de recrutement via Skype, j’ai pris soin de bien m’habiller et de respecter au mieux les codes de la société japonaise. On m’a quand même fait remarquer que la chaise sur laquelle j’avais posé mon manteau dans le fond de la pièce ne faisait pas bonne impression. Alors je l’ai enlevée pour le second entretien ! » raconte Thomas.
Nagoya Institute of Technology (NITech) étant partenaire d’Efrei, Thomas a postulé pour pouvoir y effectuer un stage Recherche dans le laboratoire de l’université. « Si ma candidature a été retenue, c’est d’abord pour mes résultats académiques mais aussi pour mon investissement dans l’apprentissage de la langue et la culture nippones ! » confie Thomas.
Christiane Michel, Directrice des Relations Internationales à Efrei, précise : « En effet, Nagoya Institute of Technology est une université très prisée qui a, de fait, des exigences très élevées sur le dossier académique des étudiants internationaux. La candidature de Thomas présentait les qualités requises, mais ce qui a aussi joué en sa faveur, ce sont ses qualités personnelles : sa curiosité, son esprit d’ouverture, ses capacités d’adaptation à une culture étrangère ».