A l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, les écoles d’ingénieurs du groupe Efrei accueillent Victor Perahia, ancien déporté, pour une conférence-témoignage sur la Shoah, vendredi 27 janvier à 15h00 dans le grand amphi.
Au programme de première année de prépa intégrée mais ouverte à tous, la conférence s’inscrit dans le cadre des enseignements de Culture et Communication, dont le thème choisi pour la seconde année consécutive est « La tolérance dans tous ses états ». En 2016, les élèves-ingénieurs du groupe Efrei avait écouté, dans un silence rempli d’émotion, Georges Gossin, ancien déporté juif dont le témoignage les avait bouleversés.
« Je veux croire qu’un témoignage vivant a bien plus de force que tous les manuels d’histoire réunis, explique Jean Soma, Responsable du département Culture et Communication. Dans un monde qui voit l’idéologie populiste et intolérante, sinon xénophobe, gagner chaque jour davantage de terrain et d’esprits, il me semble urgent, sinon vital, que la jeune génération puisse garder les yeux ouverts, résister. »
Victor Perahia est un ancien déporté, âgé aujourd’hui de 84 ans, victime de la politique raciale nazie durant la Deuxième Guerre mondiale. Politique dans laquelle le maréchal Pétain, alors chef de l’État français sous le régime de Vichy (1940-1944), mais aussi les mouvances nationalistes extrêmes et leurs cohortes de collaborateurs zélés, se sont, en trahissant les valeurs humanistes inscrites au cœur de notre constitution républicaine, irrémédiablement compromis. Le témoignage de M. Perahia portera essentiellement mais concrètement sur la shoah, la « solution finale », autrement dit la politique planifiée, calculée et froidement exécutée par les nazis afin d’exterminer de façon systématique tous les juifs d’Europe. Son témoignage retracera son quotidien, du jour de son arrestation à Saint-Nazaire (Loire Atlantique), à l’âge de 9 ans, pour la seule raison qu’il était juif, à sa déportation jusqu’à l’âge de 12 ans, d’abord dans le camp d’internement de Drancy, puis dans le camp de concentration de Bergen-Belsen, ce même camp qui vit mourir Anne Frank. Le père et le grand-père de Victor Perahia ont été assassinés au camp d’Auschwitz.
Rappelons que le 27 janvier marque également à la date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.
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