Le parcours du mythique GR20 - Partie 1 - Efrei

Ce module a été développé afin de rendre le site Efrei accessible au plus grand nombre.

Si malgré notre vigilance, vous rencontriez le moindre problème d’accessibilité sur notre site, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse site-groupe@efrei.fr ou par téléphone au +33 188 289 000.

24 Août 2022
Les Talents d'Efrei
  • Partager sur Twitter
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Linkedin
  • Partager sur Google+

Le parcours du mythique GR20 – Partie 1

Deux de nos étudiants, Maximilien DUFAU et Rémi LEGRAND ont parcouru le mythique GR20, l’un des sentiers les plus durs d’Europe. Durant ces 14 jours et pendant 14 étapes, nos deux étudiants ont parcouru plus de 200 km de montagnes reliant Calenzana au Nord à Conca au Sud de la Corse.

Le GR20 avec Maximilien DUFAU et Rémi LEGRAND

Leur périple commença lorsqu’ils rejoignent le camping de Calenzana et font la connaissance de leurs futurs camarades de marche.

Premier jour, première étape, 5h30 : un départ aux aurores pour éviter la chaleur caniculaire de cet été. Après 6h de marche et d’escalade entre montagnes et vallées, ils font la connaissance de ceux qui les accompagneront dans leurs futures escapades. Une routine s’installe par la suite : montage de tente, une Pietra, la lessive, petite douche, remplissage de gourdes, cuisine et au dodo !

Deuxième jour, deuxième étape : des passages d’escalades assez engagés et plus de descentes que la veille… cette deuxième étape est néanmoins la plus belle de leur aventure. Après 7h de parcours, ils arrivent au refuge à bout de force… heureusement un point d’eau froide les attendait pour les revigorer et les détendre.

Troisième jour, troisième étape : pallier de 6h10 de marche assez tranquille, un refuge situé dans une ancienne station de ski qui leur permet de manger un bon burger chaud. Ils commencent à ressentir un sentiment de séparation avec la civilisation.

Quatrième jour, quatrième étape, la plus dure : départ à 4h30. Maximillien prend un caillou dans la nuque vers 5h, mais rien de grave, un sacré bleu et un shot d’adrénaline pour appréhender la suite de la montée. Passage par la pointe des éboulis, un paysage littéralement lunaire. Arrivés à la fin de l’ascension, ils décident de poser leurs sacs pour effectuer une ascension supplémentaire vers le Monte Cinto, le point culminant de la Corse. Deux heures d’escalade dans les cailloux supplémentaires sous un soleil de plomb, mais le résultat est là ! A l’œil nu, le Cap Corse s’enfonçant dans la mer, comme sur une carte postale. La longue descente qui suit n’était plus lunaire mais martienne, les roches étaient rouges et impressionnantes. Le refuge de Tighjettu était à leur portée mais ils décident de continuer une trentaine de minutes plus loin à la bergerie de Ballone qui leur proposa une petite vasque pour se baigner et récupérer. Note de nos aventuriers favoris : « Nous sommes fatigués mais pas à bout, pas si dur que ça cette étape 4 ».

Cinquième jour, cinquième étape, changement de plan : au lieu de s’arrêter au refuge prévu, ils décident de continuer un peu plus loin pour s’arrêter à un refuge/hôtel. Une idée proposée par leurs camarades de marche. Au programme : beaucoup de points d’eau, un repas copieux et de belles tentes pour dormir.

Sixième jour, sixième étape : passage par le lac de Nino, très féerique avec beaucoup d’animaux et les fameuses pozzines. L’étape était assez plate mais plus longue en termes de kilométrages. Sur leur chemin, ils rencontrent une bergerie où ils achètent du fromage dit « typique ». A l’arrivée, un refuge très beau avec des points d’eau pour récupérer.

Septième jour, septième étape et plus… : « Première fois que nous “doublons”, ce qui signifie effectuer deux étapes d’un coup dans le jargon du GR » explique un de nos étudiants. Pour passer la seconde étape, ils décident de prendre une variante de l’itinéraire passant par des crêtes. A la clé, une très belle vue, toutefois ils se dépêchent par peur des orages, réputés très dangereux sur ces crêtes. Direction le refuge de l’Onda connu pour ses lasagnes ! « Le Var est formel, elles valent le détour » d’après Maximilien et Rémi. Malgré quelques ampoules pour Rémi, ils s’endorment pour enchaîner de plus belle le lendemain…

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite…