Retour sur la rentrée de l’école doctorale EGIC455 de Paris Panthéon-Assas

Philippe Tassi, ancien Professeur associé de l’Université Panthéon-Assas et ancien directeur adjoint de Médiamétrie qui a ouvert les moments d’échanges, a vu se tournant se profiler ce qui l’a poussé à devenir chercheur dans le domaine des médias au sein de Médiamétrie.

Avec le développement du Big Data et de nouveaux outils, la recherche a dû s’adapter notamment en entreprise pour répondre aux nouveaux besoins qui se profilaient.

Ainsi, avec l’apport des mathématiques, il fallait par exemple, éliminer les données parasites comme les robots qui visitent les sites web ou encore le fait qu’éteindre sa télé sur une chaîne comme M6 continuait d’enregistrer le fait que cette chaîne était regardée ce qui allait compromettre les données.

Il a donc fallu remettre en cause ce que nous savions « du monde d’avant » le numérique pour ainsi développer de nouvelles thématiques de recherche et utiliser les nouveaux outils à disposition.

Bruno Deffains, professeur en économie de l’Université Paris Panthéon-Assas conclut cette assemblée en mettant en avant que la vague numérique touche tout et fait le constat que le numérique est autant un sujet qu’un terrain ou un outil de recherche.

Il rappelle aussi aux futurs chercheurs les questions qu’ils doivent se poser et qu’il ne faut pas oublier : la neutralité, l’objectivité et la critique concernant leur recherche.

Si dans sa jeunesse il a nié la subjectivité de sa recherche lorsqu’il a passé son doctorat, aujourd’hui il conclut en rappelant aux doctorants : « Mieux vaut une subjectivité consciente qu’une objectivité refusée. »

Les chercheurs de demain peuvent désormais débuter l’année après s’être nourrit mutuellement pour continuer à avancer sur leur sujet avec de nouvelles idées.