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Catherine a reçu le diplôme d’ingénieur en Informatique, Mesures et Automatique option « Mesures », de l’École Polytech Lille (EUDIL), en 1991. Elle a poursuivi une thèse en Compatibilité Électromagnétique pour obtenir le titre de docteur en Électronique en 1994 à l’université de Lille. Elle est donc spécialisée en Électronique, Électromagnétisme et Hyperfréquence. Attachée Temporaire d’Enseignement et de la Recherche durant deux ans, elle a ensuite été recrutée à l’école d’ingénieurs Esigetel en mai 1997.
Elle s’est d’abord consacrée principalement à l’enseignement, avant de prendre la recherche pendant un an en 2004, sur l’impact du loading effect sur le courant dans les antennes de puces RFID. Elle a ensuite réalisé des contrats industriels.
Elle est maintenant enseignant-chercheur à l’Efrei Paris, fusion des écoles Esigetel et Efrei qui a eu lieu en 2016. Elle a travaillé sur la localisation Indoors et a décidé de se tourner vers l’Intelligence Artificiel. Actuellement, elle travaille sur la reconnaissance automatique des émotions dans la voix. Elle s’intéresse en particulier aux features qui caractérisent l’émotion portée par la voix, et qui constituent les entrées des algorithmes d’Intelligence Artificielle.
Lien vers HAL – https://hal.science/search/index/?q=*&authIdPerson_i=1121184
Lien vers ORCID – https://orcid.org/0000-0003-4333-453X
« Je suis née en 1968 (53 ans). Docteur-Ingénieur en électronique (Lille 1, Polytech Lille), spécialisée en hyperfréquence et Compatibilité ElectroMagnétique (CEM), je suis enseignant-chercheur à Efrei. »
« J’enseigne principalement de l’électronique en cycle L en formation ingénieur. Je peux citer en exemple les cours de logique (algèbre de Boole, logique combinatoire, logique séquentielle, logique programmable), canaux de transmission, communications numériques. »
« J’ai été embauchée dans l’école d’ingénieurs ESIGETEL située à Fontainebleau (plus précisément Avon) en 1997. L’ESIGETEL a déménagé sur le campus de l’EFREI en 2012. Puis l’ESIGETEL et l’EFREI ont fusionné pour donner naissance à Efrei. »
« J’effectue ma recherche sur deux sujets différents. La reconnaissance automatique d’émotions dans des signaux vocaux (actuellement chef de projet de cette thématique de recherche) et la localisation Indoor. »
« La reconnaissance automatique des émotions dans les signaux vocaux implique de nombreuses compétences :
En ce qui concerne la localisation Indoor, le GPS ne permet pas de faire de la localisation à l’intérieur des bâtiments. Pour palier cela, de nombreuses recherches sont effectuées autour de cette thématique. À Efrei Research Lab, nous avons choisi d’utiliser des balises RFID comme repères spatiales pour se localiser au sein d’un bâtiment. Notre recherche repose sur la meilleure disposition de ces balises en fonction du type de bâtiment (couloir, grand hall,…) pour obtenir la localisation la plus précise possible. »
« Le projet Polonium sur la reconnaissance automatique des émotions a été le plus enrichissant car il m’a permis d’évoluer vers l’Intelligence Artificielle et de renforcer mes connaissances en traitement numérique du signal. »
« Le transfert de connaissances me passionne le plus. Cela permet de bien asseoir les fondamentaux indispensables pour la recherche. La recherche, quant à elle, permet d’être à jour sur l’évolution des connaissances scientifiques dans un domaine, chose indispensable pour dispenser des cours ou préparer un programme de cours en cycle M. Enseignement et recherche sont vraiment très complémentaires. »
« Le numérique est maintenant partout depuis le petit électroménager, au transport intelligent. Ce monde du numérique évolue vitesse grand V et faire de la recherche dans le numérique permet de rester à la page. »
« Oui, tout à fait. Un parcours recherche est proposé aux étudiants. Les enseignants-chercheurs proposent des sujets de projet et de stage en M1 et M2. »
« Il faut bien choisir son sujet de recherche au départ, car en moyenne un doctorant est amené à travailler trois ans sur ce sujet, même si au cours des trois ans, le sujet peut évoluer en fonction des résultats obtenus. La persévérance est donc indispensable ainsi qu’un esprit curieux et ouvert. »
« Le titre de Docteur est reconnu mondialement : c’est vraiment un plus pour une carrière internationale. »