Les start-ups d'Efrei Entrepreneurs #1 : Brable - Efrei

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06 Déc 2019
Entrepreneuriat
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Les start-ups d'Efrei Entrepreneurs #1 : Brable

L’entrepreneuriat fait partie intégrante de la pédagogie d’Efrei, qui abrite d’ailleurs en son sein une structure dédiée à cette discipline. Tous les ans, Efrei Entrepreneurs accueille de nouvelles start-ups pour les accompagner dans leur développement. Rencontre l’une d’entre elles : Brable.

L’entrepreneuriat fait partie intégrante de la pédagogie d’Efrei, qui abrite d’ailleurs en son sein une structure dédiée à cette discipline. Tous les ans, Efrei Entrepreneurs accueille de nouvelles start-ups pour les accompagner dans leur développement. Rencontre l’une d’entre elles : Brable.

Quelques mots sur Efrei Entrepreneurs

Efrei Entrepreneurs a pour vocation d’accompagner, jusqu’à la création de leurs entreprises, les élèves porteurs d’idées et de projets intégrant des technologies innovantes. Pour certains, cet accompagnement se réalise au sein de l’incubateur. La mission de l’incubateur est d’accompagner ces jeunes startups en leur offrant un cadre favorable (bureaux aménagés, infrastructures…) et un accompagnement professionnel.

Antoine Nattier et Thomas Phommarath, anciens étudiants du Master E-Business en partenariat avec l’EDC, ont gagné une place à l’incubateur lors de la Start-Up Week avec leur projet Brable. La Startup Week est l’un des projets « entrepreneurs » d’Efrei qui permet aux étudiants d’être en immersion sur un projet pouvant conduire à la création d’une entreprise ou pouvant être adossé à une entreprise existante. 

Interview des fondateurs de Brable

Présentation de rapide de Brable en quelques mots ?
Brable est une solution mobile vous permettant de commander et de payer dans les bars, sans louper un seul instant avec vos amis. Fini l’attente interminable au comptoir, tout se fait en quelques étapes. Il suffit de récupérer sa conso en click & collect. C’est également pour les professionnels, un gain de visibilité, une sécurisation des paiements, ainsi qu’un gain de temps sur la prise de commande et de l’encaissement. Avec Brable nous réinventons la façon de sortir dans les bars.

Découvrez la vidéo de présentation ici.

Et vous, qui êtes-vous ?
Antoine Nattier, je suis le CEO de Brable, je viens d’un master E-Business, de l’école de commerce EDC en partenariat avec Efrei donc j’ai fait mon master ici durant les deux dernières années. J’y ai rencontré Thomas, et nous avons décidé, à la fin de nos études, de nous mettre à développer notre projet Brable, qui est maintenant une entreprise. 

Thomas Phommarath, je suis le CXO de ce projet, ce qui veut dire Chef Experience Officer. En gros je m’occupe du produit, on peut aussi m’appeler CPO (Chief Product Officer), et de mettre en avant tous les aspects UX/ UI de notre application.
Comme Antoine j’ai fait un master E-Business à l’EDC et à Efrei en Programme Spécialisé. À la base, Brable c’est un projet de cours, qu’on a décidé de continuer directement à la sortie du diplôme. 

 

Comment est venu l’idée de créer cette application ?
A.N : L’EDC est une école très ciblée entreprenariat donc durant toute la cinquième année, nous avons eu un projet de développement d’entreprise. Ce projet pour nous a été Brable. Au début nous sommes partis dans un tout autre domaine mais c’est dans Brable que nous nous représentions le plus. 

Qu’est-ce que vous a apporté l’Efrei dans votre projet ?
A.N : Sur ce point là, nous allons avoir des points de vue différents parce que moi je viens du parcours initial avec l’EDC donc la partie école de commerce et Tom est plus Efrei. Donc moi j’avais tout le background gestion de projet, finance, étude de marché, comptabilité, et l’Efrei m’a apporté tout le côté digital.

T.P : J’ai fait ma licence à l’Efrei et j’ai continué avec le master E-Business. L’Efrei m’a permis d’acquérir tout le savoir dans le digital, dans le contenu, la communication, le marketing, et ça nous sert tous les jours dans le projet. 

Vous êtes dans l’incubateur Efrei Entrepreneurs depuis deux mois, quels avantages cette expérience vous apporte ? 

T.P : L’incubation ça nous apporte des locaux. Il faut savoir que les locaux c’est cher dans Paris.

A.N : Les espaces de coworking ne sont pas difficiles à trouver sur Paris, mais le problème est au niveau du coût : on chiffre vitre à 200€ hors taxes par poste. Nous on est deux associés donc ça va, mais là nous avions deux stagiaires, si on voulait continuer à Station F, avec les taxes il fallait compter 1 000 € chaque mois. Nous sommes une start-up, ce n’est pas forcément de l’argent qu’il est intéressant d’investir de ce côté là.

Après au niveau de l’accompagnement que peut proposer l’incubateur d’Efrei, c’est toute la mise en relation car finalement, l’entreprenariat c’est énormément basé sur les relations, sur telle personne qui connaît telle personne qui peut t’aider à développer ton projet ou qui connaît quelqu’un qui va pouvoir te faire du business. Ils ont aussi plus d’expérience que nous dans l’entreprenariat, ils ont des réseaux, donc ça aide énormément sur le développement de projet. 

T.P : Il y a aussi des ateliers avec des prestataires qui nous permettent de toucher à tout, que ce soit des sujets en droit, ou en finance … C’est aussi intéressant d’échanger avec les autres start-ups qui sont incubées ici. Comme Antoine l’a dit, l’interaction est super importante pour les start-ups : on s’entraide entre nous quand on échange.

 

Quelle a été la plus grande difficulté  dans la construction du projet, dans le fait de se lancer dans l’entrepreneuriat ? 

T.P : La plus grande difficulté c’est qu’au début on ne savait pas vraiment où on mettait les pieds. Malgré le fait qu’on ait déjà travaillé, entreprendre c’est pas pareil. Entreprendre c’est difficile parce que c’est un peu un chemin semé d’embûches. On avait besoin d’être accompagné  par une structure qui pouvait nous aider à mettre le nez dedans. Pour nous ça a été Pépite, plus particulièrement celui de Nanterre. 

Pépite c’est un écosystème d’étudiants entrepreneurs mis en place par l’État qui permet aux étudiants et jeunes diplômés de développer leurs projets et de pouvoir développer leurs projets et de pouvoir profiter d’un accompagnement. Ils peuvent ensuite profiter d’ateliers, de mise en relation, tout en restant dans un cursus scolaire. Ça permet de profiter de l’écosystème entrepreneurial tout en ayant le statut étudiant. 

 

Quelle a été la surprise la plus agréable, la mise en relation ? 

A.N : C’est surtout toutes les rencontres qu’on a pu faire. Mine de rien, comme le disait Thomas, on ne savait pas trop où on mettait les pieds, on ne savait pas trop par où commencer, on s’est juste dit, l’idée est bonne, on a eu des bons retours jusqu’à présent, on avait bien bossé pendant nos cours : maintenant il faut mettre en pratique. Du coup on s’est lancé, un peu tête baissée, en commençant par Pépite, et on s’est rendus compte au fur et à mesure que rencontrer les gens ça amène à développer les projets. Que ce soit le nôtre ou celui des autres personnes qu’on a pu rencontrer : on a tous des expériences différentes, des avis différents, une vision des choses différentes ce qui entraîne tout le monde et permet de relever des choses auxquelles on a pas forcément pensé.

Si vous aviez un conseil à donner à des étudiants qui hésitent à se lancer dans l’entreprenariat, est-ce que ce serait de trouver le meilleur moyen de faire des rencontres ? 

A.N : Déjà il faut avoir l’envie. Il faut être capable de se dire : je travaille pour moi, j’ai pas besoin qu’on me donne des objectifs et je suis capable de me les fixer. Il faut être capable de s’auto-gérer et de ne pas se dire : je reste chez moi et je me laisse aller. C’est vrai qu’au début, même si nous étions accompagnés on a commencé le projet chez nous, on se voyait soit chez Thomas soit chez moi et c’était un peu le cliché où on est en caleçon dans la chambre et on bosse. On était obligés de se mettre des objectifs chaque semaine, et c’est des choses dont il faut être conscient. Il n’y aura pas quelqu’un qui va être derrière toi en te tapant sur les doigts et en te disant : il faut faire ça et ça si tu veux pouvoir avancer. Il faut être conscient que tous les mois t’as pas un salaire, qu’il faut quand même vivre et donc quand même travailler et que plus vite ça ira, plus vite tu pourras gagner de l’argent pour subvenir à tes besoins. 

Il y a surtout le fait de concrétiser un projet : se dire qu’on a commencé le truc de rien, qu’on a réussi à le monter jusqu’au bout, que ça marche et qu’on validé le produit, le marché et que tout fonctionne. Et c’est clair que le réseau c’est quand même aidant. 

Le conseil c’est surtout l’envie, ce n’est pas simplement se dire : là j’ai une idée, je vais y aller. Tu n’as pas forcément besoin d’avoir une idée extraordinaire, juste si tu as l’envie, si tu sais que tu es capable d’arriver jusqu’au bout, d’être têtu : ça marche. 

T.P : C’est ça qui est intéressant quand on fait parti d’un incubateur, c’est qu’on est entouré de personnes qui bossent en permanence, et ça booste. De voir les gens bosser, ça donne envie de bosser. C’est aussi intéressant parce qu’on est accompagnés, et en étant accompagnés on nous fixe des objectifs, on a un suivi, donc il faut tout faire pour atteindre cet objectif. 

A.N : On se stimule les uns, les autres. C’est un avantage conséquent parce que même si on a un programme où un manager essaye de te tirer les vers du nez et de te booster en permanence ; il y a quand même les autres start-ups à côté de toi, on les voit bosser et ça nous donne envie, et on se challenge les uns avec les autres. Finalement on est tous en train de se tirer vers le haut. Surtout qu’on est pas dans le même secteur d’activité, on a pas tous le même niveau d’avancement, chacun a des expériences différentes et on se dit : mince le collègue d’à côté il avance vite, comment il fait ? Du coup je vais aller comprendre les compétences qu’il a, travailler un peu avec lui, il va m’aider et je vais monter.
C’est cette entraide qui est très importante dans l’entreprenariat, c’est vraiment une force parce que tout le monde s’entraide. On est tous dans le même bateau, on veut tous que ça marche, on met tous nos vies de côté pour investir notre temps et notre argent dans notre projet, et tout le monde a envie que ça fonctionne. 

 

Enfin, Brable permet également d’avoir un aperçu des bars, avez-vous un bar à recommander ? 

A.N : Bar préféré je sais pas, mais une rue, la rue Princesse et l’Eden Bar parce que je fais du rugby et ça représente bien ce sport. 

T.P : J’ai mes quelques adresses préférées : Sylki dans le 13e où ils fabriquent leur bière eux-même. Ils travaillent sur tout ce qui est fermentation de manière artisanale. Et à côté de gare de Lyon il y a un bar où tu peux jouer au bowling et au baby-foot : la Gamelle.