Un Efreien démocratise l’imprimante 3D - Efrei

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18 Avr 2014
Alumni
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Un Efreien démocratise l’imprimante 3D

A 20 ans, Nicolas [promo 2017] est un étudiant Efreien ambitieux. En parallèle de ses études en L2, il est récemment devenu auto-entrepreneur… Avec son ami, ils ont créé un modèle d’imprimante 3D pliable. Le jeune homme qui propose ses services sur le campus est déjà très sollicité, une preuve que la démocratisation de la machine est en marche.

 

Petite et légère, elle se transporte comme une valise… Et pourtant il s’agit bien d’une imprimante 3D. Oui mais pas n’importe laquelle puisqu’elle est pliable, la première créée. A l’origine de cette petite perle d’innovation, Nicolas [promo 2017], étudiant en L2 à l’Efrei, et Emmanuel, son acolyte. « Nous transportons souvent nos imprimantes 3D avec nous. Le problème c’est qu’elles prennent trop de place et qu’elles sont lourdes. Elles sont également très chères à l’utilisation ou à réparer… » Face à ces obstacles, ils se sont tournés vers un modèle pliable « Rep Rap » « Open source », c’est-à-dire qu’ils font appel à l’aide d’autres personnes pour améliorer les modèles déjà existants sur le marché. « Voilà pourquoi cela fait trois ans que nous travaillons dessus. Depuis la première version, nous en avons créé beaucoup d’autres ! »

Ce modèle d’imprimante bénéficie également « d’un meilleur rapport qualité / prix par rapport à ce que proposent les entreprises », selon Nicolas. Le câblage étant apparent, l’esthétique a été relayée au second plan. Mais l’équipe a tout de même réussi un tour de force : câbler le tout sans gêner le système de pliage. Désormais, l’objectif de Nicolas est de fabriquer une version capable de se reproduire. « Notre imprimante peut déjà créer 60 % de ses propres pièces. » A terme, il s’agit, plus largement, de promouvoir le partage et de rendre l’impression 3D accessible à tous.

 

Un business qui se développe

C’est ainsi qu’Emmanuel a monté une entreprise, entraînant, avec lui, Nicolas. « Il travaille dans sa boutique à Nancy. Moi, je suis auto-entrepreneur entre Paris et Toulouse depuis janvier 2014. Mais on s’entraide régulièrement », explique l’Efreien. Ils proposent deux types de prestations :

  • Un service d’impression pour tous types d’objets et en différentes couleurs : cartes de visites, goodies, prototypes divers… Nicolas a d’ailleurs imprimé le pilulier électronique qui a remporté Innovation Day récemment. Le coût d’impression, lui, est calculé au poids. « A 20 centimes d’euros le gramme, on peut par exemple imprimer le logo de l’Efrei pour 1 €. Grâce à la création de ce genre d’imprimante, nous pratiquons des prix très bas qui font décroître les tarifs du marché », souligne le jeune homme déjà très sollicité. « J’ai déjà beaucoup de commandes que ce soit pour un anniversaire ou des fêtes comme la Saint-Valentin et Noël. »
  • Pour ceux qui souhaitent en avoir une personnelle, l’imprimante 3D est également à vendre pour un coût de 650 €. « Il s’agit d’un modèle en kit à construire soi-même. Tout le monde peut le faire, cela ne nécessite aucune connaissance particulière, si ce n’est l’utilisation d’un pistolet à colle et le vissage… Toutes les explications sont dans la boîte ! »

 

Pour Nicolas, c’est une affaire qui commence à faire son chemin. Il a déjà de nombreux clients sur le campus de l’Efrei et en dehors. « A chaque fois que j’ai l’opportunité d’avoir un nouveau client, je la saisis immédiatement. La clé, c’est de garder le contact. »

Folda dépliée

Une question de hasard

C’est dans son ancien établissement, à Nancy, en 2011, que tout a commencé. « Avec d’autres élèves, nous étions dans le Fab Lab de l’école, le lieu où nous réalisions des projets innovants en lien avec le milieu de l’entreprise. C’est là que j’ai rencontré Emmanuel, alors responsable du laboratoire. » L’idée d’un projet d’imprimante 3D pliable était lancée. Le courant est immédiatement passé. Le projet s’est concrétisé. « Mais finalement, c’était un hasard ! », commente Nicolas. En revanche, pas question de laisser au hasard le choix de son avenir. « En faire mon métier ? Je ne pense pas. Je préfère préserver cette activité comme passe-temps pour le plaisir. Pour le reste, je ne sais pas encore… » Une chose est sûre, sa passion, c’est l’innovation.